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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 12:08

Le 23 novembre 2015

Une quarantaine de policiers ont débarqué samedi soir au Pepper Grill, un établissement de Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val-d'Oise. Aucune interpellation ni saisie n'a eu lieu.

Etat d'urgence : le patron d'un restaurant raconte sa perquisition musclée

Son restaurant a ouvert il y a deux ans, à Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val-d’Oise. Un restaurant qui sert de la nourriture hallal, «parce que je suis musulman», dit le propriétaire, Ivan Agac, 28 ans. «Mais on n’indique pas "hallal" sur la vitrine : nous voulons faire asseoir des gens de toutes les cultures et c’est un succès, nous avons une clientèle métissée.»

Samedi soir, dans le cadre de l’état d’urgence, la police a mené une perquisition administrative dans son établissement, le Pepper Grill, avenue du général Leclerc. Ivan Agac raconte à Libération : «Il était 20h30. Une soixantaine de personnes étaient en train de manger, il y avait des enfants. La police a fait irruption : environ 40 policiers, protégés par des boucliers et armés pour certains de fusils à pompes. Ils commencent par sécuriser les lieux, sortent les cuisiniers du sous-sol, les amènent à l’étage où se trouve la salle du restaurant. Ils leur demandent de s’asseoir, de garder les mains en évidence sur la table et de ne pas toucher leur téléphone. Un client, qui mangeait, est obligé de reposer sa fourchette !»

Toujours selon son récit, les policiers montrent au directeur une autorisation de perquisition, signée de la main du préfet du Val-d’Oise, Yannick Blanc. Le document évoque «des raisons sérieuses de penser que des personnes, armes ou objets liés à des activités terroristes» se trouvent dans le restaurant ou les parties communes de l’immeuble.

A lire aussi : Les perquisitions administratives, un «principe de précaution»

Après avoir fouillé en vain le sous-sol, les enquêteurs emmènent le directeur à la caisse puis dans son bureau. Ils parcourent ses classeurs, «les jettent par terre» mais ne placent rien sous scellé. Dans leur progression, les forces de l’ordre ont enfoncé trois portes : «Je leur dis de ne pas casser les portes, que j’ai les clés !» Sur les trois fracturées, deux n’étaient pas verrouillées à clé, se désole Ivan Agac.

La perquisition, filmée par les caméras de vidéosurveillance du restaurant, dure une demi-heure. «Les policiers nous ont souhaité bonne soirée, puis sont partis. On a repris le service en faisant comme si de rien n’était.» Personne n’a été interpellé, rien n’a été saisi.

Deux jours après, Ivan Agac ne comprend toujours pas comment son restaurant a pu se retrouver sur la liste des lieux suspects. «Je n’ai jamais eu affaire à la justice. Le personnel est très divers, il y a des musulmans, des chrétiens et même deux témoins de Jéhovah !» Il réfléchit à la possibilité de porter plainte.

Selon le Monde, les autorités cherchaient une «salle de prière clandestine». Le restaurant compte bien une salle de prière, mais elle est indiquée par un écriteau… Le préfet s’est justifié : «On ne fait pas mouche à tous les coups, loin de là. Le principe de ces perquisitions, c’est de taper large.»

1 072 perquisitions administratives ont été menées depuis l’instauration de l’état d’urgence.

Source :
http://www.liberation.fr/france/2015/11/23/etat-d-urgence-le-patron-d-un-restaurant-raconte-sa-perquisition-musclee_1415498

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 12:15

Le 20 novembre 2015

L’entrée en vigueur de l’état d’urgence, décrété par François Hollande depuis les attentats du 13 novembre, donne au préfet de département une série de pouvoirs, dont la mise en place d’un couvre-feu. Cette mesure va ainsi être appliquée à Sens la nuit, dans le quartier des Champs-Plaisants, à l’ensemble de la population.

La préfecture de l’Yonne a précisé que la mesure interdisait chaque nuit de 22 heures à 6 heures « la circulation piétonne et routière, sauf les véhicules d’urgence », « à compter de vendredi 20 novembre, 22 heures, jusqu’au lundi 23 novembre, 6 heures ».

Ce couvre-feu fait suite à des perquisitions administratives menées dans la nuit de jeudi à vendredi par les forces de police, de gendarmerie et des unités du GIGN, qui « ont donné lieu à la découverte d’armes non autorisées et de faux papiers ». La préfecture a ajouté que des personnes avaient été placées en garde à vue, sans en préciser le nombre.

Une mesure de couvre-feu a été instaurée, dès lundi 16 novembre, en direction des mineurs après les attentats parisiens, à Yerres (Essonne), la ville gérée par Nicolas Dupont-Aignan (DLF). Cet arrêté municipal, qui prévoit l’interdiction de circulation des jeunes de moins de 13 ans sur le territoire de la ville entre 23 heures et 6 heures, devrait prendre fin le 3 janvier.

« C’est une mesure de protection avant tout. Dans cette période trouble, chacun est une cible potentielle. Il nous apparaît important de protéger les plus jeunes en évitant qu’ils se retrouvent seuls le soir dans les rues », a précisé au Parisien Olivier Clodong, premier adjoint au maire.

Depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, qui a été prolongé jeudi jusqu’à fin février par l’Assemblée nationale à la quasi-unanimité, « les forces de l’ordre procèdent chaque nuit à des perquisitions », sans lien direct avec les attentats, « décidées par les préfets » et « des assignations à résidence sont prononcées par décision ministérielle », a déclaré mercredi le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.

Source :
http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/20/le-premier-couvre-feu-applique-a-l-ensemble-de-la-population-a-sens-dans-l-yonne_4814329_4809495.html

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